Bien à vous, Mr le ministre

En préambule à ce post, félicitation pour cette nomination, Mr Peillon.
Je ne vous connais pas mais forcément nous allons devoir faire un bout de chemin ensemble. Et, je ne sais pas pourquoi vous me semblez un type bien...

Vous voilà maintenant devenu "gardien de mammouth", tâche ardue s'il en est...
Ce mastodonte, quoi qu'il puisse sembler est tout sauf docile.

Il va falloir amadouer la bête et vous commencez fort !!!
Dès le premier jour en poste et voilà la semaine de 4jours 1/2 qui refait surface. Un vieux marronnier, mais il semble que vous vouliez commencer le job sans attendre. Et du travail, ce n'est pas ce qui va vous manquer car pendant ces dernières années, nous n'avons pas été trop à la fête.

Alors j'en profite pour vous faire part de mon petit coup de gueule personnel.
Je fais partie de la maison depuis 18 ans, j'aime mon boulot, j'ai accompagné de nombreux enfants de tous âges. J'ai fait mon trou dans un petit bled, dans une école sympa à taille humaine et cela m'a pris 10 ans pour arriver à ce poste.
Mais là où, je suis très furax contre l'administration que vous allez gérer, c'est la discrimination faite aux femmes qui souhaitent rester auprès de leurs propres enfants pour accompagner leurs premiers pas, leurs premières découvertes.
Importantes ces années, fondamentales mêmes pour l'enfant mais aussi la maman.

Et voilà que la prise du congé parental est aussi synonyme d'une belle mise au placard.
Dans ma région, Languedoc-Roussillon pour la nommer, on perd son poste tout simplement même si le congé n'est que de 6 mois.
Avouez que les mamans concernées, et oui c'est souvent la femme qui est en première ligne pour l'éducation des marmots, se retrouvent confronter à un choix cornélien. Leur enfant ou leur job ???

Moi, j'ai fait mon choix, ma fille sera toujours prioritaire mais que l'Education nationale mette la loi sous le tapis et s'assoit dessus, ça me fout les boules, grave....
Même dans le privé, les salariés sont mieux considérés...

Voilà, c'était mon petit coup de gueule du jour et je vais suivre de très près vos mesures en espérant que notre école, celle que l'on aime tous reprenne toute sa place, centrale dans une société qui veut relever la tête.