En ce moment, nous sommes en phase critique et les secousses sont fréquentes et parfois violentes.
Et ces séismes sont toujours devancés par THE phrase :
"J'ai pas envie !"
Pourquoi ce lien entre vacances et désir d'individualisation ? Mystère....
Voici un petit épisode de magnitude 7 ou 8 (selon nos experts en conflit parent-enfant) :
Moi : Bout2fée, viens prendre ton bain !
B2f : Mais maman, je joue... j'ai pas envie de me laver.
Moi : Je fais couler l'eau, tu finis de jouer et ensuite tu viens.
B2f : Non, je veux pas.
La joute a duré un petit moment et cela a fini par une furie en pré-adolescence de 4 ans 1/2 qui claque la porte de sa chambre, qui pousse toutes les caisses de jouets derrière la porte pour calfeutrer et qui hurle :
B2f : Je vais pas au bain, et j'aime pas maman et j'aime pas papa !
Alors, là, on appelle à l'aide papa secours pour désamorcer la bombe. Il réussit à rentrer dans le camp retranché, à consoler la furie en pleurs et finit par la faire rire.
Pendant ce temps, la maman continue à faire couler le bain et attend (car après relecture express du livre "C'est moi qui décide", j'ai décidé de tenir bon)...
Cinq minutes après, Bout2fée arrive nue comme un ver et se glisse dans la baignoire comme si rien ne s'était passé.
Et ce matin, avant la classe même scénario catastrophe pour choisir le bonnet, la couleur des moufles et j'en passe et des meilleures alors qu'il fait 12°C dehors.
J'ai bien compris que notre fillotte est en pleine phase de "je veux être grande" et "je veux faire mes choix" alors les vacances vont sûrement être sportives et pas que sur les planches de ski.
Elle grandit, veut gagner en autonomie, nous allons donc dégainer les négociations, les choix et le "tenir bon" afin de passer l'orage sans trop de heurts.
Ha tiens, il me semble reconnaître une autre petite pomme que je connais fort bien!! Ici, pas d'annonce, non, elle fait, et puis c'est tout!! Résultat? Elle avait pas envie de mettre la robe que j'avais préparée pour aller à l'école, elle a fait un peu la moue, juste un peu, comme pour me faire croire que je faisais bien de tenir bon et qu'elle capitulais et puis m'a laissée le sentiment de victoire en enfilant sa jolie robe et toute la panoplie accordée... mais à peine avais-je le dos tourné que la fourberie s'est emparée de ma jolie tête de mule... 5 minutes plus tard, alors que je remontais avec la brosse à cheveux oubliée en bas, je l'ai retrouvée nue comme un ver, allongée sur le tapis dans sa chambre, à finir son livre entamé avant la négo "robe et touti quanti"... Ca m'apprendra à crier victoire un peu trop vite!! Bises... et tenons bon, le poing levé ;-)
RépondreSupprimerHi Hi j'imagine très bien la scène ;0))
RépondreSupprimerUne sacrée pomalotte que tu as aussi ! Ca augure pour les années à venir, nos filles ont du caractère, les idées bien arrêtées mais on les adore telles qu'elles sont...
Bises à tes 3
Et oui, nous voyageons au gré des montagnes russes (pas de vilain jeu de mots). Il parait que c'est cela être parent.
RépondreSupprimerGrandir rime souvent avec tentative de prise de pouvoir, c'est le jeu même s'il est sacrément usant.
Bises