mardi 29 octobre 2013

Je suis une abeille...

J'avoue que depuis quelques temps, mais surtout depuis l'affaire des vieilles carnes dans les lasagnes, je veux changer ma façon de consommer et surtout d'acheter.
Dans les supermarchés, je trouve que les fruits et les légumes font souvent la gueule et avec des prix assez prohibitifs.
Et puis je n'ai plus envie d'acheter à l'aveugle, de ne pas savoir d'où ça vient.



Après quelques essais dans les magasins bio où je me suis pas mal ruinée, j'ai changé mon fusil d'épaule, euh plutôt mon panier.
Alors, j'ai essayé les paniers paysans mais le manque de choix m'a rebuté et les légumes inconnus dont je ne sais que faire aussi.

Cette rentrée, j'ai trouvé La ruche qui dit oui !
Derrière ce nom monty-pythonesque se cache une initiative plus qu’intéressante : de petits producteurs vendent une fois par semaine leurs produits sur un site internet, vous achetez ce qui vous fait plaisir puis, quelques jours plus tard, vous allez chercher votre butin à la « ruche » où vous êtes inscrits. Pour ne pas faire 30 km pour 2 oranges, chaque producteur peut choisir une limite en dessous de laquelle il ne se déplacera pas (le prix de vos achats chez ce producteur ne vous sera alors pas débité).
Ça parait tout bête comme ça, mais ce faisant votre poireau sera passé directement de la main du sympathique monsieur avec les mains pleines de terre à notre assiette. Pas d’intermédiaire (à part la ruche qui prend quand même un petit pourcentage), pas de grossiste, de supermarché, de marchand, de multinationale, de requins aux dents en or se faisant leur maille sur le dos du pauvre agriculteur !
En théorie, les produits (souvent bio) devraient aussi être moins chers, en pratique ils ne le sont pas vraiment, mais leurs prix restent comparables à ceux des grandes surfaces, et surtout ils ont parcouru beaucoup moins de distance et sont donc moins fatigués.
Je crois que je suis devenue "locavore". Je suis conquise, je crois que cette fois j'ai trouvé mon petit marché et je suis devenue une abeille heureuse.


3 commentaires:

  1. J'adhère à mort!!! Ici, on tente la conso locale, bio, écolo... mais sans tomber dans les extrêmes... Mes enfants adorent les bananes, va-t-en trouver des bananes belges?? Mais on les prend en Fairtrade... On a appris à consommer autrement, à manger autrement (on ne mange de viande que 2 fois semaine par exemple, cela demande de modifier pas mal les habitudes culinaires mais j'aime assez!!), à découvrir ces légumes anciens (ceux qui semblent te rebuter!! Et moi, je dis merci à mon "Panier Bio" qui, me laissant la surprise des légumes de la semaine, m'oblige à m'adapter et à découvrir des recettes pour agrémenter ces légumes-là avec souvent de belles surprises finalement!!). Pour moi, aujourd'hui, consommer malin fait aussi partie de l'éducation que je donne à mes loupiots, je n'arrive pas toujours à aller jusqu'où je souhaiterais aller mais la réflexion est là et se poursuit... Bises.

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    Réponses
    1. C'est quoi le Fairtrade ?
      Nous commençons à peine notre métamorphose consumériste mais j'avoue que cette ruche qui nous donne le choix dans nos achats me convient assez.
      Quant aux légumes anciens, il faudrait que je sois un peu plus au fourneau pour apprécier la chose mais je ne leur en veux pas...
      Bises
      PS: Vous avez résisté à la tempête ? Impressionnant.

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    2. Oui, nous avons résisté à la tempête, de grands vents mais aucun dégâts par chez nous!!
      Le fairtrade ce sont les produits issus du commerce équitable... Chez nous, il y a une "hiérarchisation": on achète local, de saison (of course!!) mais si on souhaite un produit qui ne peut être issu du commerce belge (la banane étant l'exemple le plus probant, surtout quand on a des gnomes!!), on l'achète en commerce équitable, pour être au moins certain qu'un prix convenable sera restitué au premier intermédiaire, à savoir le cultivateur ou fabricant. La seule chose qui m'embête encore vraiment, ce sont les fringues... Pas assez de magasin de vêtements "bio" par chez nous... Du coup, on fait dans la "seconde main", cela nous rapproche un peu de nos envies écologiques de faire de la récup mais bon, du H&M, même en seconde main, reste un vêtement fabriqué par des enfants dans des ateliers chinois payé une bouchée de pain pour des journées de 12 heures!! Rien n'est parfait!! :-) Bises.

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