Je le regarde dormir, il paraît si serein.
Cette tranquillité n'est qu'une façade, une illusion.
Mon homme est un homme qui a mal.
Il a mal dans son travail, il a mal de la méchanceté de l'homme.
Son travail d'enseignant est une passion.
Les enfants des cités difficiles qu'il faut accompagner et guider, une vocation jamais émoussée.
Et puis, il y a eu ça.
Deux ans qu'il se bat contre des moulins à vent, contre une administration qui le soutient mais ne l'aide pas vraiment.
La méchanceté humaine n'a pas de limite. Et ce qu'il vit depuis si longtemps est un véritable harcèlement.
Aujourd'hui, il est au bout du rouleau, il a perdu confiance en son utilité dans ce métier qu'il adore.
Il va jeter l'éponge et partir.
Il restera enseignant mais ailleurs, dans une école où son travail a de la valeur, son expérience de maître formateur reconnue, son analyse des enfants en difficulté respectée.
J'ai mal pour lui car les jeux du pouvoir l'ont fragilisé.
J'ai mal pour lui car des langues venimeuses l'ont rabaissé.
J'ai mal pour lui car je n'ai pas su toujours trouvé les mots pour le réconforter et le soutenir.
Cette tranquillité n'est qu'une façade, une illusion.
Mon homme est un homme qui a mal.
Il a mal dans son travail, il a mal de la méchanceté de l'homme.
Son travail d'enseignant est une passion.
Les enfants des cités difficiles qu'il faut accompagner et guider, une vocation jamais émoussée.
Et puis, il y a eu ça.
Deux ans qu'il se bat contre des moulins à vent, contre une administration qui le soutient mais ne l'aide pas vraiment.
La méchanceté humaine n'a pas de limite. Et ce qu'il vit depuis si longtemps est un véritable harcèlement.
Aujourd'hui, il est au bout du rouleau, il a perdu confiance en son utilité dans ce métier qu'il adore.
Il va jeter l'éponge et partir.
Il restera enseignant mais ailleurs, dans une école où son travail a de la valeur, son expérience de maître formateur reconnue, son analyse des enfants en difficulté respectée.
J'ai mal pour lui car les jeux du pouvoir l'ont fragilisé.
J'ai mal pour lui car des langues venimeuses l'ont rabaissé.
J'ai mal pour lui car je n'ai pas su toujours trouvé les mots pour le réconforter et le soutenir.
Je suis de tout coeur avec lui, il ne faut pas le laisser tout seul, il a du monde qui le comprend et l'approuve même si ce ne sont pas ses collègues ...
RépondreSupprimerBises
Dans notre métier, je trouve que le plus dur peut être les collègues.
RépondreSupprimerLes collègues c'est le meilleur ou le pire... Moi cette année j'ai le meilleur du meilleur et c'est vrai que ça change tout mais absolument tout...
RépondreSupprimerJe ne sais pas qui lui a fait mal à ton homme, ses collègues, sa hiérarchie, les parents... mais j'espère qu'il arrivera à rebondir et à repartir de plus belle.
Cat