Pour rebondir sur le post de mon amie Véro, en voilà une bonne idée ?...
Mardi 22 février, l'Académie de médecine a publié un plaidoyer d'une dizaine de pages afin de "faciliter les adoptions nationales".Ce projet abordé en 2008 dans le rapport Colombani et traité par Mme Morano n'a toujours pas été présenté à l'Assemblée. Depuis 1996, 5 lois ont été promulguées sur ce sujet et le débat est et reste très délicat.
Source : Rapport de l'Académie de Médecine
Voici les faits, l'adoption nationale n'a pas arrêté de diminuer depuis 20 ans, passant de 1749 en 1985 à 726 enfants adoptés en 2008 tandis que l'adoption internationale est à 3504 enfants actuellement.
En moyenne 20 000 enfants sont signalés aux services sociaux chaque année.
"L'intérêt supérieur de l'enfant", prôné par la Convention internationale des Droits de l'enfant et par la Convention européenne des Droits de l'Homme est systématiquement invoqué en cas de décision de justice. Mais, en pratique, la plupart des juges l'interprètent de façon univoque, c'est-à-dire en s'appuyant sur ce que l'Académie de médecine appelle "le sacro-saint lien biologique". Dans une directive du Code civil en effet est mentionné que "chaque fois qu'il est possible, le mineur doit être maintenu dans son milieu actuel".
Pour l'Académie, on pourrait tout aussi bien considérer que cet "intérêt supérieur" serait de remplacer au plus vite une famille insuffisante, voire pathologique pour cet enfant, par une famille accueillante, responsable et généreuse.
Source : L'express - Pourquoi l'adoption est-elle si difficile
Source : Le Nouvel Obs
L'académie de médecine préconise qu'en cas de "sévices avérés sur l'enfant", il y ait un retrait des droits parentaux sans délai qui permettraient une adoption. Enfin, la création de familles d'accueil bénévoles choisies parmi les postulants à l'adoption.
Je suis plutôt d'accord avec ces préconisations, cela permettrait d'ouvrir un avenir pour des milliers d'enfants délaissés mais aussi pour ces familles en mal d'enfant.
Un autre point de vue sur ce sujet sur le blog du Dr JVM.
Si grâce à l'adoption, les familles adoptantes sont elles aussi heureuses, c'est encore mieux, car cela fait encore plus d'heureux, et cela permet aux petits adoptés de se sentir en sécurité dans un "bon terreau".
Mardi 22 février, l'Académie de médecine a publié un plaidoyer d'une dizaine de pages afin de "faciliter les adoptions nationales".Ce projet abordé en 2008 dans le rapport Colombani et traité par Mme Morano n'a toujours pas été présenté à l'Assemblée. Depuis 1996, 5 lois ont été promulguées sur ce sujet et le débat est et reste très délicat.
Source : Rapport de l'Académie de Médecine
Voici les faits, l'adoption nationale n'a pas arrêté de diminuer depuis 20 ans, passant de 1749 en 1985 à 726 enfants adoptés en 2008 tandis que l'adoption internationale est à 3504 enfants actuellement.
En moyenne 20 000 enfants sont signalés aux services sociaux chaque année.
"L'intérêt supérieur de l'enfant", prôné par la Convention internationale des Droits de l'enfant et par la Convention européenne des Droits de l'Homme est systématiquement invoqué en cas de décision de justice. Mais, en pratique, la plupart des juges l'interprètent de façon univoque, c'est-à-dire en s'appuyant sur ce que l'Académie de médecine appelle "le sacro-saint lien biologique". Dans une directive du Code civil en effet est mentionné que "chaque fois qu'il est possible, le mineur doit être maintenu dans son milieu actuel".
Pour l'Académie, on pourrait tout aussi bien considérer que cet "intérêt supérieur" serait de remplacer au plus vite une famille insuffisante, voire pathologique pour cet enfant, par une famille accueillante, responsable et généreuse.
Source : L'express - Pourquoi l'adoption est-elle si difficile
Source : Le Nouvel Obs
L'académie de médecine préconise qu'en cas de "sévices avérés sur l'enfant", il y ait un retrait des droits parentaux sans délai qui permettraient une adoption. Enfin, la création de familles d'accueil bénévoles choisies parmi les postulants à l'adoption.
Je suis plutôt d'accord avec ces préconisations, cela permettrait d'ouvrir un avenir pour des milliers d'enfants délaissés mais aussi pour ces familles en mal d'enfant.
Un autre point de vue sur ce sujet sur le blog du Dr JVM.
Si grâce à l'adoption, les familles adoptantes sont elles aussi heureuses, c'est encore mieux, car cela fait encore plus d'heureux, et cela permet aux petits adoptés de se sentir en sécurité dans un "bon terreau".
Ll'Académie avancent la possibilité de faire des adoptions simples pour que ces enfants conservent leur double filiation et que cette adoption soit irrévocable comme l'est l'adoption plénière.
Un débat à suivre... 
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