Vous pouvez retrouver une analyse sur ce rapport dans le blog de Kakrine.
L'association Coeur Adoption se pose la bonne question sur son blog, comment croire que cette institution qui ne fait que balbultier depuis sa création en 2005 pourra prendre le relais à l'arrêt des adoptions individuelles prévues en 2012 ?
L’agence française de l’adoption a été créée en 2005, comme une « troisième voie de l’adoption, en complément des Organismes Autorisés d’Adoption (OAA) et de l’adoption individuelle »2, et avait pour objectif initial de doubler le nombre d’adoptions internationales. Mais les espérances générées par la création de cette agence d’état ont vite été déçues. Lire la suite...
La France s'obstine à laisser en place une autorité centrale qui n'est pas reconnue par certains pays d'origine (exemple le Brésil), elle ne veut pas augmenter le pouvoir des OAAs comme le fait l'Italie actuellement.
Vouloir adopter dans les années futures sera vraiment un très difficile "parcours du combattant combatif".
Mission impossible et objectif irréaliste
RépondreSupprimerL’agence française de l’adoption a été créée en 2005, comme une « troisième voie de l’adoption, en complément des Organismes Autorisés d’Adoption (OAA) et de l’adoption individuelle »2, et avait pour objectif initial de doubler le nombre d’adoptions internationales !?
Les autorités publiques et politiques doivent tenir compte des mutations mondiales et de la situation toujours plus tendue de l’adoption internationale.
Extraits :
Il apparaît clairement que les demandes d’adoption des pays d’accueil sont de plus en plus difficiles à satisfaire. Les restrictions imposées par des pays d’origine importants en termes de nombre d’adoptions internationales annuelles poussent les candidats à rechercher ailleurs des possibilités d’adoption. Or, l’histoire contemporaine de l’adoption montre que ces mouvements induisent systématiquement le même phénomène: lorsqu’un pays s’ouvre à l’adoption internationale, il est rapidement submergé par les dossiers de candidats étrangers, beaucoup trop nombreux par rapport aux besoins de ses enfants adoptables.
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Il apparaît donc essentiel que les pays d’accueil consacrent plus d’efforts à sensibiliser leur population à cette réalité, en soulignant le sens réel de l’adoption internationale telle que consacrée par les textes internationaux. Il est urgent que les pays d’accueil prennent des mesures pour gérer le flux de leurs candidats adoptants.
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L’adoption internationale ne trouvera son équilibre que si chaque acteur fait sa part du chemin. Nous sommes conscients qu’initier de telles démarches demande un réel courage politique, ainsi qu’un véritable effort didactique de la part de chaque intervenant. Si les professionnels de l’adoption sont souvent conscients de ce phénomène, il devient de plus en plus urgent d’en informer le public et de lui proposer d’autres moyens de soutenir l’enfance en détresse.
D'accord avec vous Zench, mais est-ce que les responsables politiques français ont seulement le désir d'accompagner sérieusement l'adoption dans les conditions internationales actuelles ?
RépondreSupprimerD'autres voies existent (l'exemple de l'Italie est à suivre, je pense) et elles font leurs preuves depuis quelques années maintenant.
Alors pourquoi, restez braqué sur une structure étatique qui ne fonctionne pas bien.
L'information aux familles est très limite, la procédure de confirmation du projet chaque année?
Cela fait 3 fois que je fais cette confirmation sur le site et à chaque fois, j'ai une relance disant que je ne l'ai pas fait !!!! Vont bien finir par me rayer des listes, cela fera des dossiers en moins à gérer...
Permettez moi de douter du courage politique français...
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/entrees-thematiques_830/adoption-internationale_2605/operateurs-adoption-internationale_3267/agence-francaise-adoption-afa_14920/index.html
En Italie seuls quelques happy few au profil parfait peuvent adopter. Pour ne citer qu'un exemple, les célibataires ne peuvent pas adopter en Italie.
RépondreSupprimerJ'ai vu de mes yeux l'argent et les cadeaux personnels versés par des agences italiennes (ce qui ne veut pas dire que toutes sont pourries, heureusement)alors si vous pensez que la solution 100% privé de l'Italie est bonne, regardez y d'un tout petit peu plus près...
On peut repprocher beaucoup de choses à l'opérateur public mais il ne fait pas de discrimination et ne graisse pas la patte à qui que ce soit dans les pays d'origine... Certes, il fait pas l'accompagnement des OAA (encore que toutes ne sont pas au top sur ce sujet)mais il en fait quand même plus qu'en procédure individuelle.
Cher Anonyme,
RépondreSupprimerBienvenue sur ce blog où il est de bon ton de se présenter avant de commencer une discussion.
Si vous souhaitez rester anonyme, libre à vous mais passez votre chemin, vous n'êtes pas au bon endroit...
Je ne dis pas que l'adoption en Italie est THE solution à tous nos problèmes nationaux mais il est intéressant de regarder ce qui se fait ailleurs et non pas toujours se regarder le nombril.
Quant à l'adoption dans ce pays, elle ne cesse d'augmenter et en 2010, il y a eu 4130 adoptions, Je n'appelle pas ça une adoption de "happy few".
Si vous voulez plus d'infos sur ce sujet, je vous recommande la lecture de ceci.
http://www.coeuradoption.org/wiki/doku.php?id=pays:italie#critères_pour_pouvoir_adopter
A une prochaine discussion peut-être...
@Kaloo
RépondreSupprimerTant qu'il y aura un déséquilibre flagrant entre "l'offre et la demande" dans l'adoption internationale, on en sortira pas.
La demande (c.à.d. des parents postulants des pays d'accueil) doit s'adapter à l'offre des pays d'origine.
L'offre et la demande